Hachem Benhachem : 05 mars 2023
Un plaisir de lire ce deuxième roman d'une série passionnante dont le lecteur est déjà en attente de la suite.
Contrairement au roman "Tant que je peux te dire je t'aime", la fin voulue par l'auteur dans ce roman est juste mystérieuse et annonciatrice d'épisodes époustouflants.
lundi 6 mars 2023
J'IMAGINE QUE TU M'AIMES : Page d'Or
samedi 1 octobre 2022
Tant que je peux te dire je t'aime : Note de lecture de l'écrivain Adil Boutda
Un drame avait frappé sa famille! Une affaire qui remonte à une dizaine d'années dans l'histoire intime de Rayan. Commence alors une "gestion" asymétrique de ce souvenir tragique, entre le "fils-victime", qui exige réparation de la part de son père, et la difficulté pour ce dernier de comprendre et de se rallier complètement à son fils. En effet, Rayan prêche la réconciliation et le pardon car il est d'abord un père, et pour la victime et pour le bourreau! Mais avec une grande maestria, l'auteur réussit à faire rapprocher les points de vue du fils et du père et à imaginer un compromis inédit afin de rendre justice à la victime.
La dernière partie du roman est d'une architecture complexe et subtile à la fois, où l'auteur et ses personnages s'échangent les rôles et où le rêve et le réel s'entremêlent!
Une fiction dense, captivante et agréable à lire, doublée d'un témoignage poignant sur un drame vécu par plus de monde qu'on ne le pense. Rida Lamrini a fait preuve d'un courage indéniable en mettant le doigt sur un des maux-tabous qui continuent de ronger silencieusement notre société. Chapeau bas l'artiste!
jeudi 22 septembre 2022
CASABLANCA 1907-1956, LA DEMESURE D'UN URBANISME
Essai de Ahmed Hamid Chitachni
CASABLANCA 1907-1956, LA DEMESURE D'UN URBANISME
La rencontre au CRM, le 21 septembre 2022, fut un grand moment où, devant une audience avertie et
de grande qualité et en réponse à mes interrogations, l'essayiste a précisé son but derrière l'écriture de "1905-1956, Casablanca, la Démesure d'un urbanisme", un titre auquel il substituerait volontiers l'intitulé "QUAND CHEZ SOI ÉTAIT CHEZ L’AUTRE". De même, il a relaté dans quelles conditions il a écrit cet essai, les recherches qu’il a effectuées, les mythes sur Casablanca qu’il a déconstruits, les assertions remontant à l'époque coloniale qu’il a démystifiées, les vérités qu’il a réhabilitées.
De par la qualité des intervenants, le débat qui s’était ensuivi a apporté son lot d’idées, d’informations et de thèses, venant enrichir davantage l’apport de l’essai, démontrant la pertinence du sujet traité par l’auteur, tant il répond à une soif de mieux connaître une ville finalement méconnue, objet de toutes les falsifications héritées d’une littérature aux yeux de laquelle ne comptaient que les intérêts des lobbies coloniaux.
Et quel plus bel hommage rendre à Hamid Chitachni que ce vœu exprimé unanimement et avec insistance par l’assistance du CRM afin qu’il continue à porter le flambeau de ce travail de pionnier, et donner à son opus une suite, tant au terme de sa lecture nous restons avides d’en connaître davantage sur la ville blanche et sur son histoire de 1956 à nos jours. Gageons que Hamid est conscient de l’appétit qu’il a suscité chez ses lecteurs et qu’il y répondra sans nul doute dans un proche avenir.
"1905-1956, Casablanca, la Démesure d'un urbanisme", un ouvrage à lire, à découvrir, à garder comme référence.
Dernier conseil : ne ratez pas la prochaine rencontre avec Hamid Chitachni. Son ouvrage se lit avec délectation. Une source de savoir et de connaissance inédits.
dimanche 11 septembre 2022
Délectations philo-scientifiques
samedi 21 mai 2022
Page d'Or des Témoignages
Il s’agit d’un livre exceptionnel. Avec un style simple et captivant, et un sens du détail pointu, parfois technique. Le lecteur est bercé dans plusieurs univers : aérien, culinaire, géopolitique, touristique, scientifique, sociologique et plus encore. Le récit est imprégné d’une fibre humaniste très présente, de beaucoup d’amour et de force de détails qui renseignent sur les différentes vies de son auteur. Cela se manifeste par un courage, peu commun, celui de tout dire, de tout partager, de dénoncer plusieurs phénomènes de société. parle au cœur et à l’esprit, capte dès la première page.
Surréel, captivant, émouvant, le genre est nouveau. La trame du roman est bâtie autour de faits historiques chronologiquement documentés. L’auteur a conjugué péripéties imaginaires et événements réels, basculant entre palpable et chimérique, allant et revenant entre passé et présent. Il a eu le courage d’écrire un roman criant de vérité et de sincérité sidérantes. Par-delà la quête sans fin de l’amour, il a abordé des sujets qui minent en silence les sociétés humaines.
On passe subtilement et avec douceur d’une émotion à l’autre, avec la nostalgie en trame de fond. Des morceaux de musique parsèment le roman. Par bien des aspects, il est une comédie musicale. Un beau roman qui, au-delà de l’émotionnel, l’imaginaire, le créatif, nous interpelle sur nous-mêmes, sur nos rapports à la famille, à l’éducation, à la société. Le roman fait vibrer les sens entre des sentiments de haine et d’amour pour dessiner une fresque humaine..
Le premier, imaginer un garçon de onze ans parlant de son frère qui l’arrache à son oncle pour l’inscrire dans un nouvel établissement scolaire pour enfants de militaires. Il faut imaginer le contexte, l’amour du frère ainé soucieux de l’avenir de son jeune frère, en l’absence du père qui n’est plus.
Merci cher ami pour ces moments de lecture qui me rappellent ces deux vers d’Alfred de Musset :
Ces émotions-là, te prennent aux tripes, t’envahissent, te submergent pour t’engloutir à te couper le souffle. Ces émotions ne sont nullement fabriquées, créées, imaginées pour les besoins du livre, mais réelles, véritables, vraies, authentiques !
C’est pour cela que l’amour tant recherché, tant voulu, tant désiré est sublimé et se retrouve entrelacé, imbriqué dans la douleur du vécu du héros, dans ses expériences passées et actuelles !
Lors d’une soirée mondaine qu’elle organisait, subjuguée par la musique jouée par le pianiste hôte, et submergée par l’émotion que cela lui a procuré, s’exclama ainsi à l’adresse du virtuose pianiste, en substance bien évidemment : « il n’est pas permis de jouer du Wagner de cette façon » !
Je te félicite mon cher Rida.
Bravo!!
Vous êtes et vous resterez un grand écrivain. Toutes mes félicitations à l'auteur que vous êtes de "Tant que je peux te dire je t'aime". J'ai fini de lire votre roman et j'ai été bouleversée par l'histoire de Rayan. Rayan ce personnage bienveillant, aimant, d'une grande sensibilité et qui est en grande souffrance de par ce qui lui arrive dans la vie. L'amour qu'il porte à sa femme et surtout à ses enfants est incompris. Il veut sauver son foyer mais malheureusement il n'y parvient pas. Beaucoup d'émotions. J'en ai versé des larmes tout au long du roman, j'ai partagé avec Rayan sa souffrance et sa tristesse mais un passage à la page 301 donne une note d'espoir à Rayan : " j'attends un ange qui me réapprendra l'Amour, serait une délicate alliance d'esprit, de douceur, de constance. Je lui offre une éponge pour estomper le passé, une fleur pour édulcorer le présent et un baiser pour célébrer le futur". Magnifique extrait du roman
Imane Benzarouel sur Chaîne Inter : 20 juin 2022
mardi 5 avril 2022
Ecrire
Ecouter le Podcast : Écrire
Écrire pour soi.
Écrire pour se retrouver en soi, se retrouver avec soi.Écrire pour fixer le vécu, peindre le rêve, donner corps à une émotion fugace. Par des mots, par des phrases, perpétuer l’instant éphémère, l’empêcher de s’évanouir dans les abysses de l’oubli.
Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d’indicibles sensations, les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, les partager.
Avec des lettres, donner âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l’on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.
Écrire pour revisiter l’évidence, remodeler le réel. À travers l’agencement de phrases, en renvoyer l’image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.
Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s’aventurer dans les abîmes du quotidien, et cueillir l’insignifiant enfoui dans l’intimité de vies ordinaires.
Écrire dans la sérénité de l’intimité, ou dans la frénésie des foules. Pénétrer l’univers de l’autre, lui tendre la main, lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances.
Puiser dans l’exubérance d’une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, les phrases de l’universel, offrir une vision, présenter une réflexion, suggérer un retour sur soi.
Écrire pour exorciser, se libérer, donner, s’offrir, dénoncer, partager, convaincre, étancher sa soif de savoir.
Écrire, encore écrire… jusqu’à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.
Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l’histoire dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.
Et si, au bout des tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu’une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour peut-être enfin assouvir l’inextinguible quête de vérité, l’insatiable appétit de communier.
jeudi 9 décembre 2021
Bibliographie de Rida Lamrini
Le Maroc de nos enfants
« Un ouvrage audacieux qui dénonce toutes les formes d’abus qui menacent le progrès et le développement du Maroc. C’est un essai précis, généraliste (social, économique, politique…), audacieux et pertinent qui mêle les statistiques au récit et aux contes ».
Le Reporter (21 avril 1998)
« Rida Lamrini, se révèle un analyste, qui constate, analyse, ennemi de l’attentisme, du déterminisme, de l’éducation par obéissance veule et la contrainte asservissante. Il faut lire ce livre, le relire, y réfléchir même si l’on n’est pas d’accord avec tout ce qui est exprimé, pour relever sa manche, en ces jours d’alternance et rejoindre les chantiers en attente… Cette "diatribe", cette "chevauchée" contre des faits où, il faut le reconnaître, bien des choses ont été oubliées, est la preuve de l’amour de l’auteur pour son pays et son peuple et la métaphore même de ses préoccupations quant à l’avenir ».
Al Bayane (2 avril 1998)
« Enfants d’aujourd’hui, adultes de demain, avons-nous répondu à vos attentes ? Seriez-vous fiers de votre héritage dans le monde des nations civilisées ?… ». Ce sont là quelques-unes des questions qui ont poussé Rida Lamrini à écrire "Le Maroc de nos enfants". À travers de multiples situations, l’auteur développe deux axes principaux : l’éducation des enfants et les usages du monde politique. Avec tendresse et humour, l’auteur soulève dans le "Maroc de nos enfants" des enjeux majeurs de société.
L’Économiste (16 avril 1998)
« Les Puissants de Casablanca » débute à Derb Talian. Ba Lahcen, marchand ambulant de son état, est pris dans une rafle pour non port de pièces d’identité. Cela lui vaut un séjour de trois jours en prison. Sa fille Aïcha, assiste au meurtre de son amie par un fils de puissant. Elle s’enfuit, effrayée par une justice qu’elle sait faite pour les puissants. Jour après jour, l’auteur, Rida Lamrini, nouveau venu sur la scène littéraire après son essai « Le Maroc de nos enfants », nous a tenu en haleine.
Avec un style léger,
épuré, il nous entraîne dans les péripéties de la société schizophrénique
casablancaise. Ses personnages ressemblent à notre voisin de palier ou au
gardien du coin. Amine l’entrepreneur, revenu du Canada avec sa famille, des
projets plein la tête et des rêves au creux de la main, est happé par la
terrible campagne d’assainissement. Youssef, le journaliste, poursuit l’idéal
d’une société de justice. Yamani, magnat de la finance, règne sur un empire,
au-dessus des lois et des règles. Il est la loi.
Haletant, le roman
nous laisse en pan, avec un meurtrier impuni, un Amine, écœuré, sur le point
d’embarquer pour Montréal et un Youssef qui tente de le retenir.
Les Puissants a été porté à l'écran. Voir le film.
Les Rapaces de Casablanca
Un an plus tard, entraîné selon ses propres aveux par ses personnages et les événements, Rida Lamrini récidive en 2000 avec « Les Rapaces de Casablanca ».
Il nous fait revivre l’atmosphère de l’année
1997, une année de grandes espérances, mais également, selon ses termes, de
grandes désillusions. Talabi, l’arrogant député et président de commune, prend
le devant de la scène avec ses magouilles politiciennes et électorales. Le
système est mis à nu, la voracité de notre personnel politique dévoilée. Au
milieu des intrigues, émerge sa fille, la douce Yasmina, totalement dévouée aux
enfants de la rue. Son histoire d’amour avec Youssef, farouche adversaire de
son père, campe un drame cornélien et donne une charge émotionnelle et une
dimension humaine à une trame romanesque toujours captivante qui nous mène
jusqu’à l’avènement de l’alternance, moment politique qui a cristallisé tous
les espoirs d’une société assoiffée de justice, avide d’un mieux-vivre.
2004. « Le temps des impunis », troisième de la Saga, s’inscrit dans la même veine. De son exil italien, Aïcha apprend la nomination d’un gouvernement d’alternance conduit par un opposant qui incarnerait le changement. Elle reprend espoir de voir justice rendue à la mémoire de son amie Lamia. Les enquêtes sur une série de meurtres menées par Bachir, l’intègre inspecteur de police, et Oussama, le sémillant enfant de la rue, s’entrelacent pour se rencontrer dans les méandres de réseaux occultes.
Abdeslam, opposant
farouche, quitte rapidement son statut de militant de la première heure et se
glisse dans son nouvel habit de ministre insipide et docile de l’alternance, au
grand dam d’une société devenue subitement orpheline de porteurs de projets et
d’inspirateurs d’espérance.
Youssef, fidèle à ses
engagements jusqu'à la limite du tragique, incarne le combat de générations
avides de dignité, assoiffées de vérité, incrédules devant une justice
curieusement muette face aux privilégiés du pouvoir qui continuent d’évoluer
impunément au-dessus des lois.
Avec un talent de
conteur, Rida Lamrini nous fait revivre avec son style captivant les événements
majeurs de notre pays, depuis 1998 jusqu’à un certain vendredi du printemps
2003. De façon crue, sans détours.
Analyse profonde et
sans concession de notre société entre la fin d’un règne et le début du
suivant, la Saga des Puissants de Casablanca, une première dans le genre, est
une œuvre fruit d’un travail de longue haleine. Témoin de son temps, tel un
peintre impressionniste, traquant avec patience les détails des comportements,
à l’affût des traits de caractères secrets, Rida Lamrini, à travers une fiction
romanesque palpitante, procède par petites touches et explore une société
traversée par ses espérances, déchirée par ses antagonismes. La Saga
aura-t-elle une suite ? L’auteur répond : «
Ce n’est pas moi qui décide. Ce sont les événements qui décident pour
moi. »
Les événements décident pour lui lorsqu’une jeune fille lui pose la question : « Monsieur, Y a-t-il un avenir au Maroc ». Question anodine, qui hante les Marocains.
Tentant d’y répondre,
cet ouvrage, publié en même temps qu’est rendu public le rapport sur cinquante
années de développement humain, explore pourquoi le système de gouvernance
politique n’a pas permis d’apporter de solutions aux problèmes d’ordre
économique, social et politique du Maroc. Clé de toute solution, le système de
gouvernance détermine la nature, la cadence et l’audace des mesures exigées par
le Maroc souhaitable.
Quel rôle doit jouer
le gouvernement ? Selon quel mode de scrutin élire les représentants de la
nation ? Qu’attendre des partis politiques ? Comment assurer l’accès au pouvoir
d’une majorité forte, démocratiquement choisie ? L’examen de ces questions
existentielles, déclinées de l’interpellation de Yasmina, aboutit à des
propositions concrètes de nature à alimenter le débat auquel les Marocains sont
invités.
Rida Lamrini livre sa
réflexion, sous une forme où le substantiel s’entremêle à l’imaginaire. Les
personnages sont tout sauf fictifs. C’est vous, c’est elle, ce sont les
Marocains, face à leur destin, appelés à se mobiliser au service d’un projet
national partagé.
L’Université marocaine, autrement
Le monde n’est pas facile à croquer dans une
chronique
Rida Lamrini tint durant deux ans pour le quotidien Aujourd’hui le Maroc une chronique chaque mercredi sur ses colonnes. Pour éviter le piège du chroniqueur docte, détenteur de la science infuse, l’auteur créa des personnages fictifs, acteurs d’histoires imaginaires qui se chargent de véhiculer les réflexions, formuler les interrogations, porter les inquiétudes.
Plusieurs fois, l’auteur a connu la panne sèche, est resté figé devant l’écran noir. Mais le rendez-vous avec les lecteurs ne peut pas attendre. Ainsi fut née Le monde n’est pas toujours facile à croquer. Des fois, il fallait trouver le temps de coucher la chronique résultat d’une subite inspiration : Les clés du bonheur, d’un coup de cœur : L’héritage des géants, d’un moment rare : La ville où l'on écoute le silence, ou d’une forte émotion : Et puis vint ton tour de partir.
Bien des fois, la chronique est inspirée d’un vécu : Les lutins du bonheur ou Non, tu n'es pas seule, par un personnage particulier : Mon coiffeur, ou suite à une rencontre : Mon chauffeur de taxi. Les bizarreries de la vie ont dicté des textes tels Exister… mais sur papiers, ou encore Tribulations d’un cycliste en ville. Des fois, c’est un trop plein d’émotion qui déclenche le flot des mots : Quand il ne reste qu’un seul mot, Zahira, Khaoula.
L’état du monde et
les inquiétudes qu’il suscite ont été à l’origine de Un monde à comprendre,
ou Le temps des incertitudes, ou Illisibles incertitudes. Des
moments de doute ont surgi Un jour…, ou M’as-tu vraiment aimée un
jour ?
Et c’est ainsi que,
suivant le cours de la vie et des événements, au gré des situations vécues et
des personnes rencontrées, en fonction de l’air du temps et de l’humeur
ambiante, les chroniques se sont insensiblement enfilées les unes après les
autres, pour former Le chapelet de jours
Durant deux années qu’avait
duré cet exercice, l’auteur a tenté d’appréhender un monde qui ne se laisse
facilement croquer… en une chronique.
Tant que je peux te dire je t’aime
À l’autre bout du monde, un homme en souffrance se motive pour sauver son foyer à son retour au Maroc. À son grand désarroi, la vie a libéré d'insaisissables fantômes, déterré de mystérieux cadavres, révélé de sinistres spectres dont il ignorait l’existence.
Hippie invétéré,
écrasé par son destin, il part en quête d’amour de bras en bras, de ville en
ville, allant de Casablanca à Kuala Lumpur, Moscou, Paris, Nairobi, Venise,
Marrakech, Ouarzazate.
Pour apaiser son âme,
il confie à des mots sa peine, ses amours éphémères, son errance sans fin. Les
phrases s’alignent, les chapitres s’enchaînent, les personnages prennent vie.
Un roman de la vie naît de son vécu avec une crudité saisissante.
Quel est cet amour à
la recherche duquel il est parti aux quatre coins de la terre ? Fallait-il
qu’il passe dans la quatrième dimension d'un monde surréel de rêves, de visions
et de fantasmagories, pour qu'il rencontre cet être auquel il peut enfin
dire je t’aime, écrire avec lui à quatre mains le dernier chapitre de leur vie,
transcender l’infinitude du temps par l’amour ?