lundi 6 mars 2023

J'IMAGINE QUE TU M'AIMES : Page d'Or

Hachem Benhachem : 05 mars 2023
Un plaisir de lire ce deuxième roman d'une série passionnante dont le lecteur est déjà en attente de la suite.
Contrairement au roman "Tant que je peux te dire je t'aime", la fin voulue par l'auteur dans ce roman est juste mystérieuse et annonciatrice d'épisodes époustouflants.

samedi 1 octobre 2022

Tant que je peux te dire je t'aime : Note de lecture de l'écrivain Adil Boutda

Je publie ci-dessous l'affiche de la dernière œuvre de Rida Lamrini. J'ai écrit "oeuvre" car c'est un roman à tiroirs où s'entremêlent fiction, autobiographie et témoignage.

Rayan, le personnage principal est un "jeune senior" qui doit affronter le revirement et la vénalité soudaine de sa femme. En vivant les soubresauts d'une douloureuse séparation, Rayan aura le temps de fréquenter plusieurs femmes. L'occasion pour Rida de conter subtilement les difficultés d'une vie de célibataire, pour des femmes matures, au sein d'une société patriarcale comme la nôtre.

Tout cela n'empêche pas l'auteur de nous raconter des episodes romantiques et sensuels, vécus par notre "senior" au milieu de la gente feminine. Et c'est quand il réussit à nous installer dans ce "confort livresque", en nous contant fleurette, que l'auteur nous porte l'estocade! Un véritable coup de théâtre ébranle le récit en son beau milieu.
Un drame avait frappé sa famille! Une affaire qui remonte à une dizaine d'années dans l'histoire intime de Rayan. Commence alors une "gestion" asymétrique de ce souvenir tragique, entre le "fils-victime", qui exige réparation de la part de son père, et la difficulté pour ce dernier de comprendre et de se rallier complètement à son fils. En effet, Rayan prêche la réconciliation et le pardon car il est d'abord un père, et pour la victime et pour le bourreau! Mais avec une grande maestria, l'auteur réussit à faire rapprocher les points de vue du fils et du père et à imaginer un compromis inédit afin de rendre justice à la victime.
La dernière partie du roman est d'une architecture complexe et subtile à la fois, où l'auteur et ses personnages s'échangent les rôles et où le rêve et le réel s'entremêlent!
Une fiction dense, captivante et agréable à lire, doublée d'un témoignage poignant sur un drame vécu par plus de monde qu'on ne le pense. Rida Lamrini a fait preuve d'un courage indéniable en mettant le doigt sur un des maux-tabous qui continuent de ronger silencieusement notre société. Chapeau bas l'artiste!

Adil Boutda
30 septembre 2022

jeudi 22 septembre 2022

CASABLANCA 1907-1956, LA DEMESURE D'UN URBANISME

Essai de Ahmed Hamid Chitachni

CASABLANCA 1907-1956, LA DEMESURE D'UN URBANISME

La rencontre au CRM, le 21 septembre 2022, fut un grand moment où, devant une audience avertie et 
de grande qualité et en réponse à mes interrogations, l'essayiste a précisé son but derrière l'écriture de "1905-1956, Casablanca, la Démesure d'un urbanisme", un titre auquel il substituerait volontiers l'intitulé "QUAND CHEZ SOI ÉTAIT CHEZ L’AUTRE". De même, il a relaté dans quelles conditions il a écrit cet essai, les recherches qu’il a effectuées, les mythes sur Casablanca qu’il a déconstruits, les assertions remontant à l'époque coloniale qu’il a démystifiées, les vérités qu’il a réhabilitées.

Son essai est un travail colossal qui a nécessité des années de travail, des recherches approfondies, et une remise à plat d’une histoire héritée d’une époque, jamais confrontée à une analyse critique menée à travers à une mise en perspective multidisciplinaire. Les notes, les sources et les références dont foisonne l’essai témoignent de l’engagement de l’auteur qui, dans une démarche scientifique, révèle l’histoire d’une ville à laquelle nous sommes attachés dans une étrange relation de "Je t’aime moi non plus". 

L’essai de Hamid Chitachni et sa collection considérable de références non seulement éclairent Casablanca d’un nouveau jour, mais balisent le chemin à des chercheurs en herbe désireux d’apporter davantage de lumière sur l’histoire de cette ville mythique.

De par la qualité des intervenants, le débat qui s’était ensuivi a apporté son lot d’idées, d’informations et de thèses, venant enrichir davantage l’apport de l’essai, démontrant la pertinence du sujet traité par l’auteur, tant il répond à une soif de mieux connaître une ville finalement méconnue, objet de toutes les falsifications héritées d’une littérature aux yeux de laquelle ne comptaient que les intérêts des lobbies coloniaux.

Et quel plus bel hommage rendre à Hamid Chitachni que ce vœu exprimé unanimement et avec insistance par l’assistance du CRM afin qu’il continue à porter le flambeau de ce travail de pionnier, et donner à son opus une suite, tant au terme de sa lecture nous restons avides d’en connaître davantage sur la ville blanche et sur son histoire de 1956 à nos jours. Gageons que Hamid est conscient de l’appétit qu’il a suscité chez ses lecteurs et qu’il y répondra sans nul doute dans un proche avenir.

"1905-1956, Casablanca, la Démesure d'un urbanisme", un ouvrage à lire, à découvrir, à garder comme référence.

Dernier conseil : ne ratez pas la prochaine rencontre avec Hamid Chitachni. Son ouvrage se lit avec délectation. Une source de savoir et de connaissance inédits.



dimanche 11 septembre 2022

Délectations philo-scientifiques



Le titre annonce la couleur.
L’ouvrage tient en effet toutes ses promesses, sa lecture se révélant un réel délice.
La couverture sobre, le petit format, la calligraphie moderne nous préparent à une concentration sereine et une lecture nourricière.
L’ouvrage est écrit par deux auteurs, Justine Barbier, agrégée en philosophie et enseignante de cette matière dans une école d’ingénieurs, et Hicham Lamrini, Docteur en sciences spécialisé en génétique et immunologie.
L’on se demande comment ces deux esprits s’y sont pris pour l’écrire. Ils expliquent leur démarche d’emblée. Ils l’ont conçue comme un dialogue entre une philosophe et un scientifique. Philosophe d’abord, la philosophie étant la discipline des questions. Scientifique ensuite, la science lui offrant parfois des réponses, après avoir observé dans un premier temps, décrit ensuite, expliqué enfin. Ils se sont tout de même permis quelques libertés en laissant la science poser des questions, et permettant à la philosophie d’y répondre. Parfois, ils ont pris le parti pris de laisser à la philosophie le dernier mot.
Ainsi, au gré du dialogue, l’on chemine dans les multiples sillons tracés par la rencontre des deux disciplines, dans une promenade rêveuse, nonchalante, tout en étant exigeante. Tout le long, on accompagne les deux auteurs dans leurs réflexions sur des sujets aussi divers que les rapports entre la science et la société, l’égalité, la médecine comme art, le masculin et le féminin, le temps qui passe, le virus, les cancers, la cellule comme vous ne l’avez peut-être jamais imaginée, l’interprétation dans la science, l’exaptation…
Dans un style simple, pédagogique et accessible, les auteurs insufflent sans le dire expressément chez le lecteur l’envie d’approfondir par lui-même les sujets abordés.
Conversation passionnante et passionnée, "Délectations philo-scientifiques" est une partition jouée à deux voix qui s’emmêlent, se font écho l’une de l’autre, creusent des labyrinthes, s’y perdent. On sort de cet ouvrage avec le sentiment de s’être intellectuellement enrichi, mais également avec l’envie d’en savoir plus, se prenant à espérer que les deux auteurs poursuivent leur dialogue, un dialogue que l’on suit avec délectation.

samedi 21 mai 2022

Page d'Or des Témoignages

Maroc Hebdo : 27 janvier 2023 

C’est avec la chanson « La quête » de Jacques Brel que Rida Lamrini introduit « Tant que je peux te dire je t’aime ». À partir de ce somptueux poème, son roman nous emmène dans d’époustouflantes péripéties en quête d’un amour.
Il s’agit d’un livre exceptionnel. Avec un style simple et captivant, et un sens du détail pointu, parfois technique. Le lecteur est bercé dans plusieurs univers : aérien, culinaire, géopolitique, touristique, scientifique, sociologique et plus encore. Le récit est imprégné d’une fibre humaniste très présente, de beaucoup d’amour et de force de détails qui renseignent sur les différentes vies de son auteur. Cela se manifeste par un courage, peu commun, celui de tout dire, de tout partager, de dénoncer plusieurs phénomènes de société. parle au cœur et à l’esprit, capte dès la première page. 
Le roman est une véritable avalanche d’émotions. La douleur et la sincérité transpirent du texte. L’auteur a eu le courage de s’être mis à nu pour traiter des sujets sensibles avec intelligence. Les émotions prennent le lecteur aux tripes, l’envahissent, le submergent pour l’engloutir jusqu’à lui couper le souffle. 
Elles ne sont nullement fabriquées, créées, imaginées pour les besoins du livre, mais vraies, réelles, véritables, authentiques. L’amour tant recherché, tant voulu, tant désiré est sublimé et se retrouve entrelacé, imbriqué dans la douleur du vécu du héros, dans ses expériences passées et actuelles. « Tant que je peux te dire je t’aime » est l’histoire d’un homme qui, après s’être évertué à sauver son couple chancelant, s’est retrouvé face à des fantômes surgis du passé, de mystérieux cadavres déterrés de leur éternel repos, de sinistres spectres dont il ne soupçonnait pas l’existence. Hippie invétéré, écrasé par son destin, il part en quête d’amour, allant de bras en bras, voguant de Casablanca à Kuala Lumpur, Moscou, Paris, Nairobi, Venise, Marrakech, Ouarzazate. C’est une invitation à un voyage par le biais des émotions et des sentiments, de la souffrance, de la douleur. Une inlassable quête d’amour, via le passé, le présent et le futur. 
Durant son errance, le héros confie à des mots sa peine, ses amours éphémères. Et pendant que les phrases s’alignent, que les chapitres s’enchaînent, des personnages émergent, s’animent dans un roman de la vie dans lequel il est projeté dans la quatrième dimension d’un monde de rêves, de visions, de fantasmagories, dans lequel il finit par trouver l’être auquel il peut dire je t’aime.

Surréel, captivant, émouvant, le genre est nouveau. La trame du roman est bâtie autour de faits historiques chronologiquement documentés. L’auteur a conjugué péripéties imaginaires et événements réels, basculant entre palpable et chimérique, allant et revenant entre passé et présent. Il a eu le courage d’écrire un roman criant de vérité et de sincérité sidérantes. Par-delà la quête sans fin de l’amour, il a abordé des sujets qui minent en silence les sociétés humaines.

On passe subtilement et avec douceur d’une émotion à l’autre, avec la nostalgie en trame de fond. Des morceaux de musique parsèment le roman. Par bien des aspects, il est une comédie musicale. Un beau roman qui, au-delà de l’émotionnel, l’imaginaire, le créatif, nous interpelle sur nous-mêmes, sur nos rapports à la famille, à l’éducation, à la société. Le roman fait vibrer les sens entre des sentiments de haine et d’amour pour dessiner une fresque humaine..
Habiba Amal Laalou Lamrani : 2 octobre 2023 
Je viens de terminer votre roman qui a traîné à mon chevet presque une année par manque de temps !
Votre roman m’a époustouflé tant par la narration que par ce mélange subtil entre réalité et fiction qui oblige le lecteur à se relire pour suivre l’auteur.
Ce qui m’a le plus intrigué ce sont les dates mentionnées avec les événements, la plupart d’entre elles me parlent si bien que j’avais l’impression de me lire …
2013 le départ de mon fils de 17 ans pour sa prépa à Paris, l’ébranlement que ça a provoqué dans ma vie. 
2015 les attentats de janvier que j’ai suivis avec émoi, accrochée au téléphone pour avoir mon fiston tous les jours. 
Le 13 novembre j’étais à Paris chez mon fiston qui venait d’intégrer son école d’ingénieur. Le soir je lui ai reproché de ne pas m’avoir emmenée au Stade de France, alors qu’il a fait l’objet d’attaques terroristes…

Par ailleurs , je peux vous dire que vous avez merveilleusement écrit ce livre. La Défense des causes justes comme celles de l’abus des enfants, l'inceste …  
Merci beaucoup, continuez de nous émerveiller par vos écrits, vous avez beaucoup de talent.
Tant que je peux te dire je t'aime, l'oeuvre de ma vie.
Chafiq EL Mernissi : 16 février 2023 
J’adore votre style d'écriture... tu t'attaches vite à l'histoire du roman. Bon vent.
Cardot Patrice : 13 février 2023 
Franchement mon cher Rida, ton écriture me transporte .... et le plus fantastique encore, c'est que je me reconnais en elle ! Ta langue est vivante, chaleureuse, musicale ! Tu es vraiment un écrivain francophone magnifique
Mohammed Ziati : 13 février 2023 
Souviens-toi que tant que tu peux écrire on t'aime et on te suivra.
Charaf Oumnay : 7 février 2023
Mon ami Charaf Oumnay a eu la délicatesse de partager avec moi son ressenti : Le paragraphe suivant et la lettre adressée à Salim est une vraie leçon de vie : le destin est la résultante de nos actes 👌.
Vos mots sortis du fond du cœur avec la douleur et de la peine vous soulagent en quelque sorte et arrivent à toucher les émotions de nous lecteurs . Merci 🙏 car à travers vous , vos peines et sentiments nous aident à supporter et
surmonter les différents obstacles et aléas que la Vie met dans notre chemin. Hamdolilah et avec l'aide de Dieu on reste confiant et soulagé d avoir fait notre devoir et essayer de céder le flambeau à nos enfants dans la limite de nos capacités et des possibilités.
Patrice Cardot : 8 février 2023 
Mon cher Rida ! Quel régal que de te lire ! Quel voyage dans la vie ! Sois remercié comme il se doit pour l'humanité et la force de tes écrits qui touchent le coeur autant que l'esprit, l'âme se chargeant de leur reconnaître la source de votre amour d'Autrui !
Avec toute mon amitié ! Patrice
Mohammed Mohattane : 6 janvier 2023 
Tant que nous pouvons te dire que nous aimons ta plume et tes publications. Bravo et nous aurons toujours faim de te lire. Fidèle amitié
Latifa Benamour : 27 novembre 2022
"Tant que je peux te dire je t'aime" Une œuvre qui parle au cœur et à l'esprit. Une œuvre qui te capte depuis la première page et c'est le plus important comme dirait Éric-Emmanuel Schmitt!
Une œuvre très singulière qui te laisse en même temps dans une nostalgie, une romance, une poésie, un rêve et une réalité parfois amère.
Singulière par toutes ses facettes dont les côtés s'arrondissent avec le temps et la lecture et ceci, dans la fluidité. Ainsi, on passe subtilement et avec douceur d'une émotion à l'autre et la nostalgie est une trame de fond; il ya du vécu là-dedans chez nous tous.
Merci mon ami Rida
Houssaine Oubrim : 28 octobre 2022
Témoignage de Houssaine Oubrim après la rencontre a la librairie Bloom Books, 25 Octobre 2022, Casablanca.
Mon cher ami si Rida Lamrini, je te remercie de m’avoir invité à la rencontre de mardi dernier, organisée à la Librairie Bloom Bookd, pour la discussion de ton roman « Tant que je peux te dire je t’aime ». Ce fut pour moi un grand plaisir d’y avoir participé.
Je reviens à cette agréable journée en répondant à la dame qui a été, apparemment, surprise en entendant qu’un homme de mon âge dise avoir eu les larmes aux yeux par deux fois en parlant de ton roman. Oui j’ai eu les larmes aux yeux dans deux passages du roman, je ne vais parler que du premier, le deuxième étant à mon avis, celui que j’avais qualifié en publiant un post sur ma page Facebook de « Bombe », je laisse les lecteurs découvrir ce passage et d’autres qui va les entrainer dans un autre monde.
Le premier, imaginer un garçon de onze ans parlant de son frère qui l’arrache à son oncle pour l’inscrire dans un nouvel établissement scolaire pour enfants de militaires. Il faut imaginer le contexte, l’amour du frère ainé soucieux de l’avenir de son jeune frère, en l’absence du père qui n’est plus.
Je tiens absolument à dire, avant de terminer, à ceux qui n’ont pas encore lu le roman de Si Rida Lamrini « Tant que je peux te dire je t’aime », que ce n’est absolument pas un roman à « l’eau de rose », comme le laisserait, peut-être, croire le titre du roman. Imaginer l'état d'esprit d'un père parlant de ses trois enfants disant " mes enfants se détestent entre eux", ça n'a rien à voir avec le style d'un "roman à l'eau de rose".
Merci cher ami pour ces moments de lecture qui me rappellent ces deux vers d’Alfred de Musset :
"Le seul bien qui me reste au monde" "Est d’avoir quelquefois pleuré."
Abderrahmane Karmane : 28 octobre 2022
Témoignage de Abderrahmane Karmane après la rencontre a la librairie Bloom Books, 25 Octobre 2022, Casablanca.
Merci à toi mon cher ami, pour avoir pensé à moi, à échanger avec toi et l’assistance de cet excellent roman, autant dans sa structure que sa composition, son style, ses histoires et surtout, les émotions qu’il procure au lecteur.  
Ces émotions-là, te prennent aux tripes, t’envahissent, te submergent pour t’engloutir à te couper le souffle. Ces émotions ne sont nullement fabriquées, créées, imaginées pour les besoins du livre, mais réelles, véritables, vraies, authentiques ! 
C’est pour cela que l’amour tant recherché, tant voulu, tant désiré est sublimé et se retrouve entrelacé, imbriqué dans la douleur du vécu du héros, dans ses expériences passées et actuelles !
Le « tour du monde » à travers les quatre coins de la planète, entraînent le lecteur dans un voyage « de quatrième type », où se mêlent actualités, analyses, rencontres, histoires, amour, passion, anxiété, angoisse et autres rapports familiaux, rapports humains, sociaux …
Bref, un beau roman qui, au-delà de l’émotionnel, l’imaginaire, le créatif, nous interpelle sur nous-mêmes, sur nos rapports à la famille, à l’éducation, à la société ….
Lors de cette rencontre, j’ai eu un flash en me rappelant, une phrase magnifique de l’une des personnages de Marcel Proust, dans son roman « Ala recherche du temps perdu ». 
Lors d’une soirée mondaine qu’elle organisait, subjuguée par la musique jouée par le pianiste hôte, et submergée par l’émotion que cela lui a procuré, s’exclama ainsi à l’adresse du virtuose pianiste, en substance bien évidemment : « il n’est pas permis de jouer du Wagner de cette façon » !
Alors il n’était pas permis d’écrire un roman de cette façon ! Beaucoup essuieront des larmes !!
Que Rayan, retrouve paix, sérénité et amour, et qu’il soit apaisé dans les futures romans InchaAllah !😉
Longue vie heureuse mon ami.
So sorry for being so prolix !!
Bien à toi mon cher!
Sophia Ammor : 23 octobre 2022

Adil Boutda : 30 sept. 2022 
Je publie ci-dessous l'affiche de la dernière œuvre de Rida Lamrini. 
J'ai écrit "oeuvre" car c'est un roman à tiroirs où s'entremêlent fiction, autobiographie et témoignage. 
Lire la suite en cliquant sur ma note de lecture
Amal Zaz : 8 juin 2022
Je viens juste de terminer ton merveilleux livre. Comme toujours, je suis fière de toi. Chaque personne se retrouvera dans cet ouvrage. Tu m’as fait pleurer à plusieurs reprises. 
Meryam Emmanuelle Bennani : 27 juin 2022
J’ai lu ton roman et j’ai passé un excellent moment trois jours de suite ! Très bien ficelé, le rythme, le suspens, l’inattendu en pilote automatique, un romantique incroyable…. 
Brahim Eljoudani : 24 juin 2022
Cher ami
Je me permets de parodier le titre de ton ouvrage en te disant : Tant que je peux lire je me délecterai de ton œuvre (mon livre de chevet) qui m a permis de retrouver le plaisir de la lecture et d apprécier ce que le Divin a donné en exclusivité à l'Humain le noble sentiment qu'est l Amour... Avec toute mon admiration.
Dounia Tourak Chraibi : 05 juin 2022
Merci à Rida Lamrini d'avoir eu le courage d'écrire un roman aussi criant de vérité et de sincérité sidérante.
Abdel Elmrini : 05 juin 2022
J'ai lu ton livre. C'est un voyage extrêmement agréable, comme comme une chanson de Cat Stevens qu'on a envie d'écouter en boucle !!!!
Najib Raihani : 27 mai 2022
Fin de lecture. Excellent roman. Un de mes préférés.
Je te félicite mon cher Rida.
Faicel Chraibi : 28 avril 2022
Je viens de terminer ton roman. Je te félicite pour avoir osé parler d’un sujet tabou familial et je te tire mon chapeau pour la manière du récit et pour ton imagination. Tu restes un grand écrivain.
Ghita Mantrach : 28 avril 2022
J'ai fini ton roman. L'histoire est touchante. J'en suis encore bouleversée. C'est une avalanche d'émotions. J'ai ressenti ta douleur mais aussi et surtout beaucoup de sincérité. Tu as su aborder un sujet très sensible avec bcp d'intelligence. C'est un exercice d'une extrême complexité. 
Ce fut un magnifique voyage où le réel se mêlait à l'irréel. Une excellente plume.
Bravo!!
Housni Sbai Idrissi : 02 juin 2022
Emouvant, Captivant, Passionnant…
Et encore, ce serait peu dire.. C'est une invitation à un voyage via les émotions et les sentiments, via la souffrance, la douleur et l’inlassable quête d’amour, via le passé, le présent et le futur. Dans une narration impressionnante au détail prés à la hauteur du talent de l’auteur.
Un livre qui fait vibrer les sens entre des sentiments de haine, mais surtout d’amour pour dessiner à la fin une fresque humaine.
Un livre qui mêle subtilement le vrai et l’imaginaire. Un livre mirifique .. à lire et à relire
Hachem Benhachem : 02 juin 2022
Un livre exceptionnel, voire un genre nouveau dans la littérature marocaine.
Cet ouvrage, qu’il m’est difficile de qualifier de roman, car alliant un mix entre plusieurs genres littéraires. Avec un style simple mais surtout captivant, et un détail pointu, parfois technique, le lecteur est bercé dans plusieurs univers: aérien, géopolitique, culinaire, touristique, scientifique, sociologique et plus encore.
Un récit, imprégné d'une fibre humaniste très présente, de beaucoup d'amour et d'une force de détails, qui renseignent sur les différentes vies de son auteur. Cela se manifeste par un courage, peu commun, celui de tout dire et de tout partager, de dénoncer plusieurs phénomènes de société que les autres plumes nationales évitent au nom d'un certain "code" à respecter... il s'agit du harcèlement en milieu professionnel, de l’adultère, de la pédophilie et même de la pauvreté !
Bravo également pour cette couverture savamment recherchée et qui marque une rupture avec le « paysage artistique » de nos romans.
Amina Taghi : 21 mai 2022 & 10 juin 2002
Très cher Rida
Vous êtes et vous resterez un grand écrivain. Toutes mes félicitations à l'auteur que vous êtes de "Tant que je peux te dire je t'aime". 
J'ai fini de lire votre roman  et j'ai été bouleversée par l'histoire de Rayan. Rayan ce personnage bienveillant, aimant, d'une grande sensibilité et qui est en grande souffrance de par ce qui lui arrive dans la vie. L'amour qu'il porte à sa femme et surtout à ses enfants est incompris. Il veut sauver son foyer mais malheureusement il n'y  parvient pas.  Beaucoup d'émotions. J'en ai versé des larmes tout au long du roman, j'ai partagé avec Rayan sa souffrance et sa tristesse  mais un passage à la page 301 donne une note d'espoir à Rayan : " j'attends un ange qui me réapprendra l'Amour, serait une délicate alliance d'esprit, de douceur, de constance. Je lui offre une éponge pour estomper le passé, une fleur pour édulcorer le présent et un baiser pour célébrer le futur". Magnifique extrait du roman
La dernière phrase du roman prononcée par Salim est belle  : "oui... j'ai retrouvé l'inspiration...la paix...et l'amour. Je renais". Le Pardon permet de retrouver la Paix et l'Amour.
Merci infiniment Monsieur Rida Lamrini pour ce très beau roman qui est captivant,  poignant et bouleversant. Bravo et toutes mes félicitations au grand écrivain que vous êtes.
Très belle plume. On attend la suite dans le prochain
Houssaine Oubrim : 12 août 2022
Je reproduis ci-après mon témoignage à propos de l’auteur Rida Lamrini  *, auteur du roman « Tant que je peux te dire je t’aime ». 
- Voir Photo du livre.
- Capture d’écran de mon post du 26 avril 2022.
Le titre du roman « Tant que je peux te dire je t’aime » cache un terrible conflit familial. Au fur et à mesure que RAYAN, le personnage principal raconte son histoire personnelle et familiale, je me dis ce titre, est-il le bon pour ce roman ? Ce n’est que quand je suis arrivé à la 249 page, en publiant sur ma page fb « UNE BOMBE » ! que j’ai compris l’importance du titre du roman.
Quand RAYAN raconte : « Mon frère Abdellah m’arracha à mon oncle et m’y inscrivit (au lycée militaire royale ndlr). L’enseignement me permit d’avoir une éducation d’excellence. Je réussis brillamment mes études, me retrouvai en lice pour les concours aux Grandes écoles d’ingénieurs, convoitées par les lycéens les plus remarquables du pays ». 
Je ne sais pas comment en lisant ce passage j’avais les yeux humides en pensant à ce « Frère Abdellah arrachant » son jeune frère à son oncle…  
J’ai eu également les larmes aux yeux au moment où le docteur Salim a donné une conférence devant des sommités scientifiques. Plus loin RAYAN dit que ce roman est « un peu de moi, un peu de mon imagination », et dit-il plus loin « N’oublions pas que c’est juste un roman ».  
C’est un roman certes et donc une fiction mais ceci n’empêche pas le lecteur de lire entre les lignes et de donner libre cours à son imagination. UN ROMAN QUI M’A ENORMEMENT TOUCHE ET SOUHAITE QU’IL SOIT LU PAR TOUS LES PERES, MERES, EPOUSES ET MARIS.
HO, le 12/08/2022.
PS/
• Pour ceux qui l’ignore voici une biographie de Rida Lamrini tirée Wikipédia : 
• Biographie 
• Né en 1948 à Marrakech, Rida Lamrini a effectué ses études secondaires au lycée militaire de Kénitra1.
• Ingénieur en informatique de l'ENSEEIHT de Toulouse, juriste en droit public de l'Université Mohammed V de Rabat, diplômé du Cycle Supérieur de Gestion de l’ISCAE, Rida Lamrini revient au Maroc en 1991 après un séjour au Canada au cours des années 80 en tant que Conseiller économique près l'Ambassade du Royaume du Maroc.
• Depuis 2001, il préside l'association INMAA et la Fédération Nationale des Associations de Microcrédit (FNAM) qui regroupe l'ensemble des Associations de Microcrédit.
• Depuis 2007, il gère et coordonne pour le compte de bailleurs de fonds nationaux et internationaux un programme de promotion de l’emploi et d’assistance des jeunes à la création de leurs entreprises dans les Provinces du Sud du Royaume.
• Source Wikipédia.

Imane Benzarouel sur Chaîne Inter : 20 juin 2022

En signant sa dédicace pour moi, Rida Lamrini avait parié qu'une fois commencé, je n'allais pas lâcher son livre et  m'a recommandé de prévoir un mouchoir pour sa lecture. Effectivement, je ne l'ai pas lâché et l'ai terminé en 3 jours avec des yeux embués.
"Tant que je peux te dire je t'aime", c'est l'histoire de Ryan un "jeune" sexagénaire qui vit un tournant dans sa vie, sa femme le quitte après 30 ans de mariage, pour des considérations matérielles surtout. Rayan tente d'abord de recoller les fragments de leur couple. Las,  il cherche consolation et réponses à ses questions auprès d'autres personnes qu'il rencontre au gré de ses déplacements et de sa navigation sur le net. Du jour au lendemain, il se retrouve sans rien, sans épouse, sans foyer et surtout sans ses 3 garçons. Après ses efforts pour regagner son épouse, il va se livrer à un autre challenge encore plus difficile, celui de regagner ses enfants et les rassembler autour de lui. Cette quête va l'obliger à déterrer d'anciens souvenirs douloureux, des souvenirs qu'il a cru enterrés à jamais. Il va s’acharner, jusqu’au bout, tant qu’il peut dire je t’aime.
A travers Rayan, l'auteur Rida Lamrini nous interpelle sur la relation dans le couple, la relation parents-enfants, les secrets de famille, le viol et l’inceste, l'amitié, la famille, l'entraide, la bienveillance, la colère et surtout le pardon ... C'est un roman actuel (sorte de chronique sociale), reliant la fiction à des évènements qui ont fait l'actualité internationale et nationale (les attentats de Paris, la disparition de l’avion de Malaysia Airlines, la tragédie du petit garçon assassiné à Tanger et bien d'autres ... On retrouve la minutie de l'auteur et son esprit de partage, dans la description des personnages, des espaces et des lieux à travers les rencontres et les déplacements de Rayan entre Casablanca, Bouznika; Kuala Lumpur, Paris, Venise, Moscou, Marrakech, Cap de l'eau, Oued Laou ... 
Un roman frais et moderne à partir de la couverture (on dirait une série américaine) avec beaucoup de références, notamment musicales, puisque le, Rayan est un romantique fan des années soixante, de la culture hippie et du "peace and love". 
Je ne vous en dis pas plus et vous laisse le découvrir par votre propre lecture. 
Portez-vous bien les amis !
Khalid Lazrak : 30 avril 2022
Ravi et enchanté de partager avec vous le talent de notre cher  Ssi Rida Lamrini grand ami du 1er Lycée Militaire Royal qui a publié un nouveau roman. Je vous en souhaite très bonne lecture : https://web.facebook.com/1818107501/videos/1395433447559156/
Houssaine Oubrim : 26 avril 2022
Cher Rida Lamrini je vais apporter mon modeste témoignage, à l’honneur que t'ont réservé les anciens élèves du Lycée Militaire Royal de Kénitra samedi dernier, celui de l’ancien répétiteur durant 3 années du 26 janvier 1966 à fin juin 1968, après ton obtention du Baccalauréat série Mathématiques.
Je me rappelle parfaitement du chétif élève Rida Lamrini entrant dans le bureau du surveillant général, se mettant au garde-à-vous, chaussant des sandales en cuir, ce qui attirait le plus mon attention, lequel fut le Major de sa promotion et Major de la matière de philosophie des trois classes réunies, BCD, économie, sciences expérimentales et la terminale « C » mathématiques élémentaires. Je me rappelle toujours d’un samedi après midi où j’ai été chargé par le surveillant général, l’Adjudant-chef Bouchet (avec toutes réserves quant au nom), de distribuer et de surveiller un sujet d'un simili d’examen en philosophie aux trois classes réunies, série économie, sciences expérimentales et mathématiques et que l’élève Rida Lamrini fut le premier à me rendre sa copie.
Je me rappelle des professeurs discutant dans la salle des professeurs du travail des élèves et de leur unanimité quant il s’agit de « l’excellent élève Rida Lamrini ». 
Je me rappelle des bulletins de notes que je remplissais toutes les quinzaines, destinés aux parents d’élèves. 
Je me rappelle de l’appréciation du professeur de philosophie, c’était une dame dont j’ai oublié le nom, mentionnant sur le livret, je cite : « Le » Bon élève.  
Tous les professeurs étaient des Français, sauf évidemment le professeur d’arabe Monsieur Kassimi. 
HO, le 26/04/2022.
Abderrahamne Karmane : 26 avril 2022
Un pur bonheur de lire ce roman ! Si poétique et si romantique, limite sensuel.
Une grande plume se révèle au fur et à mesure que l'on chemine dans ce jardin fleuri, de sentiments exacerbés, de verbes, de qualificatifs, d'actions et de l'amour pur, gratuit, sans exigence de retour aucune!
Un amour vrai, sortant d'un cœur vrai, connaissant l'auteur au grand cœur, ce roman est "presque" que dis-je, est autobiographique !! Je n'ai parcouru que 151 pages, j'ai honte d'en parler, mais je ne peux m'empêcher de saluer autant le style que l'histoire, l'imagination et la composition d'un pur cru intellectuel!
Celui qui ne l'aura pas lu, aura raté un formidable voyage dans le temps, l'espace où le réel se confond avec l'imaginaire, et aura raté l'occasion d'être transporté ailleurs et à en oublier les tracas de sa propre vie!!
Vivement que je le finisse ! Et .... Vivement le suivant !!
Amina Alaoui : 19 mai 2022 
Sur nos opinions qui deviennent des jugements, je n’ai pas le droit de juger...dixit Marcel Pagnol au festival de Cannes en 1955. Ai-je le droit de juger, O que non, ai-je le droit de dire, de décrire, de ressentir, de déblatérer, de ressortir toutes mes émotions violentes ou en douceur. O que oui.
Je viens de terminer il n’y a pas si longtemps de cela un ouvrage qui s’intitule :  «  Tant que je peux te dire je t’aime», d’un grand romancier et un grand humaniste, Mr Rida LAMRINI. Et ce roman, qui n’en est pas un réellement, puisque la première impression que j’ai ressentie, est plus un Vécu quotidien qui vous plonge dans un monde parfois si réaliste mais aussi et souvent plein de fantasmes et de scènes fantasques et allégoriques !
Que dire de cet ouvrage sans être de parti pris, tout en étant objective. Un seul mot : Captivant ! Oui, il est vrai, captivant, romancé, fantasque, réaliste, humain... Pétri d’humanisme car l’auteur donne à son héros un Personnage bouleversant d’amour envers sa Femme, ses enfants, toutes les femmes, toutes les personnes démunies, tous les êtres oubliés de la Société, marginalisés et méconnus ! 
Des scènes et des passages bouleversants et pétries d’amours incomprises ... Sans être mièvre mais avec lucidité, l’auteur donne une musicalité du travail accompli par le héros pour son dernier requiem ! D’autres êtres le suivent, Salim peinent à les reconnaître. Il n’est pas au bout de sa sidération. Les silhouettes marchent en file indienne sur les eaux du lac, avancent le long des ondes rouges qui animent sa surface. Sur une rive du lac, entourés de leurs amis, les Beatles entament avec leurs amis All you need is love.
Ainsi va l’ouvrage, agréable, accrochant, envoûtant, déroutant , poignant et plein de rebondissements. 

A lire assurément !



mardi 5 avril 2022

Ecrire

Ecouter le Podcast : Écrire                   

Écrire pour soi. 

Écrire pour se retrouver en soi, se retrouver avec soi. 

Écrire pour fixer le vécu, peindre le rêve, donner corps à une émotion fugace. Par des mots, par des phrases, perpétuer l’instant éphémère, l’empêcher de s’évanouir dans les abysses de l’oubli.

Écrire pour libérer des sentiments trop longtemps contenus. Coucher sur la feuille blanche d’indicibles sensations, les retenir à jamais. Donner libre cours à des émotions évanescentes, les partager. 

Avec des lettres, donner âme à une pensée, une idée, une fragrance. Puis, telles des fleurs que l’on disperse en mer, les confier au gré des vents littéraires.

Écrire pour revisiter l’évidence, remodeler le réel. À travers l’agencement de phrases, en renvoyer l’image revue et corrigée à des yeux qui la découvriraient comme pour la première fois.

Fouiller dans le tréfonds de soi-même, s’aventurer dans les abîmes du quotidien, et cueillir l’insignifiant enfoui dans l’intimité de vies ordinaires.

Écrire dans la sérénité de l’intimité, ou dans la frénésie des foules. Pénétrer l’univers de l’autre, lui tendre la main, lui dédier un monde refait avec nos yeux, retouché par notre pensée, nourri de nos espérances.

Puiser dans l’exubérance d’une vie, butiner dans le vécu humain et interpeller le constituant identitaire. Avec les mots des uns, les lettres des autres, les phrases de l’universel, offrir une vision, présenter une réflexion, suggérer un retour sur soi.

Écrire pour exorciser, se libérer, donner, s’offrir, dénoncer, partager, convaincre, étancher sa soif de savoir. 

Écrire, encore écrire… jusqu’à en perdre la raison… et se fondre dans la création scripturale universelle.

Écrire à petites touches de plume, ou noircir la page à grands traits de pinceau, pour peindre l’histoire dans une profusion de couleurs, et enchâsser la fresque contre le grand mur de la vie où viendraient se refléter les âmes à la recherche de leur identité.

Et si, au bout des tribulations qui parsèment le cheminement des êtres sur cette terre, il ne restait qu’une dernière volonté, alors de grâce, de quoi écrire pour peut-être enfin assouvir l’inextinguible quête de vérité, l’insatiable appétit de communier.


jeudi 9 décembre 2021

Bibliographie de Rida Lamrini


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Début été 1999. 
Un an après  « Le Maroc de nos enfants ». 
Un feuilleton débute dans un  quotidien. À l’instar des grands quotidiens français du début du 20ème siècle. Captivant. Décapant. Une première au Maroc. On était loin de s’en douter, c’était le premier tome de La saga des Puissants de Casablanca, et le début d’une longue carrière littéraire pour Rida Lamrini qui, depuis, s’est essayé à tous les genres : romans, essais, récits, mémoires…
Attention ! Une fois entre les mains, les ouvrages de Rida Lamrini ne vous lâchent plus ! Rassurez-vous, ils font beaucoup de bien.

Ci-après, un rapide survol de son œuvre. 

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Le Maroc de nos enfants

« Un ouvrage audacieux qui dénonce toutes les formes d’abus qui menacent le progrès et le développement du Maroc. C’est un essai précis, généraliste (social, économique, politique…), audacieux et pertinent qui mêle les statistiques au récit et aux contes ». 

Le Reporter (21 avril 1998)

« Rida Lamrini, se révèle un analyste, qui constate, analyse, ennemi de l’attentisme, du déterminisme, de l’éducation par obéissance veule et la contrainte asservissante. Il faut lire ce livre, le relire, y réfléchir même si l’on n’est pas d’accord avec tout ce qui est exprimé, pour relever sa manche, en ces jours d’alternance et rejoindre les chantiers en attente… Cette "diatribe", cette "chevauchée" contre des faits où, il faut le reconnaître, bien des choses ont été oubliées, est la preuve de l’amour de l’auteur pour son pays et son peuple et la métaphore même de ses préoccupations quant à l’avenir ».

Al Bayane (2 avril 1998)

« Enfants d’aujourd’hui, adultes de demain, avons-nous répondu à vos attentes ? Seriez-vous fiers de votre héritage dans le monde des nations civilisées ?… ». Ce sont là quelques-unes des questions qui ont poussé Rida Lamrini à écrire "Le Maroc de nos enfants". À travers de multiples situations, l’auteur développe deux axes principaux : l’éducation des enfants et les usages du monde politique. Avec tendresse et humour, l’auteur soulève dans le "Maroc de nos enfants" des enjeux majeurs de société.

L’Économiste (16 avril 1998)

 Les Puissants de Casablanca

« Les Puissants de Casablanca » débute à Derb Talian. Ba Lahcen, marchand ambulant de son état, est pris dans une rafle pour non port de pièces d’identité. Cela lui vaut un séjour de trois jours en prison. Sa fille Aïcha, assiste au meurtre de son amie par un fils de puissant. Elle s’enfuit, effrayée par une justice qu’elle sait faite pour les puissants. Jour après jour, l’auteur, Rida Lamrini, nouveau venu sur la scène littéraire après son essai « Le Maroc de nos enfants », nous a tenu en haleine.

Avec un style léger, épuré, il nous entraîne dans les péripéties de la société schizophrénique casablancaise. Ses personnages ressemblent à notre voisin de palier ou au gardien du coin. Amine l’entrepreneur, revenu du Canada avec sa famille, des projets plein la tête et des rêves au creux de la main, est happé par la terrible campagne d’assainissement. Youssef, le journaliste, poursuit l’idéal d’une société de justice. Yamani, magnat de la finance, règne sur un empire, au-dessus des lois et des règles. Il est la loi.

Haletant, le roman nous laisse en pan, avec un meurtrier impuni, un Amine, écœuré, sur le point d’embarquer pour Montréal et un Youssef qui tente de le retenir.

Les Puissants a été porté à l'écran. Voir le film.

Les Rapaces de Casablanca

Un an plus tard, entraîné selon ses propres aveux par ses personnages et les événements, Rida Lamrini récidive en 2000 avec « Les Rapaces de Casablanca ».

 Il nous fait revivre l’atmosphère de l’année 1997, une année de grandes espérances, mais également, selon ses termes, de grandes désillusions. Talabi, l’arrogant député et président de commune, prend le devant de la scène avec ses magouilles politiciennes et électorales. Le système est mis à nu, la voracité de notre personnel politique dévoilée. Au milieu des intrigues, émerge sa fille, la douce Yasmina, totalement dévouée aux enfants de la rue. Son histoire d’amour avec Youssef, farouche adversaire de son père, campe un drame cornélien et donne une charge émotionnelle et une dimension humaine à une trame romanesque toujours captivante qui nous mène jusqu’à l’avènement de l’alternance, moment politique qui a cristallisé tous les espoirs d’une société assoiffée de justice, avide d’un mieux-vivre.

 Le Temps des Impunis

2004. « Le temps des impunis », troisième de la Saga, s’inscrit dans la même veine. De son exil italien, Aïcha apprend la nomination d’un gouvernement d’alternance conduit par un opposant qui incarnerait le changement. Elle reprend espoir de voir justice rendue à la mémoire de son amie Lamia. Les enquêtes sur une série de meurtres menées par Bachir, l’intègre inspecteur de police, et Oussama, le sémillant enfant de la rue, s’entrelacent pour se rencontrer dans les méandres de réseaux occultes.

Abdeslam, opposant farouche, quitte rapidement son statut de militant de la première heure et se glisse dans son nouvel habit de ministre insipide et docile de l’alternance, au grand dam d’une société devenue subitement orpheline de porteurs de projets et d’inspirateurs d’espérance.

Youssef, fidèle à ses engagements jusqu'à la limite du tragique, incarne le combat de générations avides de dignité, assoiffées de vérité, incrédules devant une justice curieusement muette face aux privilégiés du pouvoir qui continuent d’évoluer impunément au-dessus des lois.

Avec un talent de conteur, Rida Lamrini nous fait revivre avec son style captivant les événements majeurs de notre pays, depuis 1998 jusqu’à un certain vendredi du printemps 2003. De façon crue, sans détours.

Analyse profonde et sans concession de notre société entre la fin d’un règne et le début du suivant, la Saga des Puissants de Casablanca, une première dans le genre, est une œuvre fruit d’un travail de longue haleine. Témoin de son temps, tel un peintre impressionniste, traquant avec patience les détails des comportements, à l’affût des traits de caractères secrets, Rida Lamrini, à travers une fiction romanesque palpitante, procède par petites touches et explore une société traversée par ses espérances, déchirée par ses antagonismes. La Saga aura-t-elle une suite ? L’auteur répond : «  Ce n’est pas moi qui décide. Ce sont les événements qui décident pour moi. »

 Y a-t-il un avenir au Maroc, me demanda Yasmina

Les événements décident pour lui lorsqu’une jeune fille lui pose la question : « Monsieur, Y a-t-il un avenir au Maroc ». Question anodine, qui hante les Marocains.

Tentant d’y répondre, cet ouvrage, publié en même temps qu’est rendu public le rapport sur cinquante années de développement humain, explore pourquoi le système de gouvernance politique n’a pas permis d’apporter de solutions aux problèmes d’ordre économique, social et politique du Maroc. Clé de toute solution, le système de gouvernance détermine la nature, la cadence et l’audace des mesures exigées par le Maroc souhaitable.

Quel rôle doit jouer le gouvernement ? Selon quel mode de scrutin élire les représentants de la nation ? Qu’attendre des partis politiques ? Comment assurer l’accès au pouvoir d’une majorité forte, démocratiquement choisie ? L’examen de ces questions existentielles, déclinées de l’interpellation de Yasmina, aboutit à des propositions concrètes de nature à alimenter le débat auquel les Marocains sont invités.

Rida Lamrini livre sa réflexion, sous une forme où le substantiel s’entremêle à l’imaginaire. Les personnages sont tout sauf fictifs. C’est vous, c’est elle, ce sont les Marocains, face à leur destin, appelés à se mobiliser au service d’un projet national partagé.

L’Université marocaine, autrement

A World Class University

L’on sait depuis longtemps que le temps et l’argent sont parmi les ingrédients essentiels pour créer “A World Class University”. Souscrivant à cette exigence, le Maroc a consacré dès l’indépendance des sommes colossales pour ne recueillir comme résultat que ce paradoxe d’entreprises à la recherche de compétences introuvables et de rues gorgées de diplômés en désespoir d’un emploi hypothétique !
Avec le temps, la problématique a gagné en complexité, le temps et l’argent n’étant plus les seuls facteurs nécessaires pour l’université idéale. Nombre de marocains ont désespéré de voir se réaliser ce haut lieu de transmission du savoir et d’acquisition des compétences. Pourtant… une réforme du système d’éducation et de formation est en cours. Pour l’essentiel, les ingrédients sont réunis. Du moins sur le papier. Avec de l’imagination et une vision, saurons-nous donner un contenu concret à cette réforme et verrons-nous bientôt émerger la “World Class University” tant rêvée ? 
Fidèle à sa démarche, critique du présent et porté vers l’avenir, Rida Lamrini revient à l’essai, le genre qui l’a fait connaître. Préoccupé par la réforme en cours du système d’éducation et de formation, il livre sa réflexion sur les espérances suscitées par l’université, un sujet qui peine à figurer dans les priorités de l’agenda politique.

Les Chevaliers de l'Infortune

Comment, d’épiphénomène au début des années 90, la microfinance marocaine est-elle devenue une  activité socio-économique consacrée ? 
Qu’est-ce qui a valu au Maroc d’être primé par les Nations Unies en 2005 ?
Quels sont ces femmes et ces hommes, pionniers de la première heure, doux rêveurs de la lutte contre la pauvreté qui finirent par réaliser l’impensable : les pauvres sont en mesure d’emprunter ! En retour, ils honorent leurs engagements et remboursent leurs dus ! Leurs réalisations, ont-elles suivi un long fleuve tranquille, ont-elles vu le jour dans la douleur ?
À travers les portraits de femmes et d’hommes, souvent méconnus, Les chevaliers de l’infortune, la genèse relate la première décennie du microcrédit, nous fait vivre les émotions de celles et de ceux qui en furent les précurseurs, jette des lumières inhabituelles sur des péripéties ignorées.

Le monde n’est pas facile à croquer dans une chronique

Rida Lamrini tint durant deux ans pour le quotidien Aujourd’hui le Maroc une chronique chaque mercredi sur ses colonnes. Pour éviter le piège du chroniqueur docte, détenteur de la science infuse, l’auteur créa des personnages fictifs, acteurs d’histoires imaginaires qui se chargent de véhiculer les réflexions, formuler les interrogations, porter les inquiétudes.

Plusieurs fois, l’auteur a connu la panne sèche, est resté figé devant l’écran noir. Mais le rendez-vous avec les lecteurs ne peut pas attendre. Ainsi fut née Le monde n’est pas toujours facile à croquerDes fois, il fallait trouver le temps de coucher la chronique résultat d’une subite inspiration : Les clés du bonheur, d’un coup de cœur : L’héritage des géants, d’un moment rare : La ville où l'on écoute le silence, ou d’une forte émotion : Et puis vint ton tour de partir.

Bien des fois, la chronique est inspirée d’un vécu : Les lutins du bonheur ou Non, tu n'es pas seule, par un personnage particulier : Mon coiffeur, ou suite à une rencontre : Mon chauffeur de taxiLes bizarreries de la vie ont dicté des textes tels Exister… mais sur papiers, ou encore Tribulations d’un cycliste en ville. Des fois, c’est un trop plein d’émotion qui déclenche le flot des mots : Quand il ne reste qu’un seul mot, Zahira, Khaoula.

L’état du monde et les inquiétudes qu’il suscite ont été à l’origine de Un monde à comprendre, ou Le temps des incertitudes, ou Illisibles incertitudes. Des moments de doute ont surgi Un jour…, ou M’as-tu vraiment aimée un jour ?

Et c’est ainsi que, suivant le cours de la vie et des événements, au gré des situations vécues et des personnes rencontrées, en fonction de l’air du temps et de l’humeur ambiante, les chroniques se sont insensiblement enfilées les unes après les autres, pour former Le chapelet de jours

Durant deux années qu’avait duré cet exercice, l’auteur a tenté d’appréhender un monde qui ne se laisse facilement croquer… en une chronique.

Tant que je peux te dire je t’aime

À l’autre bout du monde, un homme en souffrance se motive pour sauver son foyer à son retour au Maroc. À son grand désarroi, la vie a libéré d'insaisissables fantômes, déterré de mystérieux cadavres, révélé de sinistres spectres dont il ignorait l’existence.

Hippie invétéré, écrasé par son destin, il part en quête d’amour de bras en bras, de ville en ville, allant de Casablanca à Kuala Lumpur, Moscou, Paris, Nairobi, Venise, Marrakech, Ouarzazate.

Pour apaiser son âme, il confie à des mots sa peine, ses amours éphémères, son errance sans fin. Les phrases s’alignent, les chapitres s’enchaînent, les personnages prennent vie. Un roman de la vie naît de son vécu avec une crudité saisissante.

Quel est cet amour à la recherche duquel il est parti aux quatre coins de la terre ? Fallait-il qu’il passe dans la quatrième dimension d'un monde surréel de rêves, de visions et de fantasmagories, pour qu'il rencontre cet être auquel il peut enfin dire je t’aime, écrire avec lui à quatre mains le dernier chapitre de leur vie, transcender l’infinitude du temps par l’amour ?